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La CAPL inaugure Perles d’Anjou

Sébastien Beauvallet, responsable céréales, Christian Blet, président, et Jérôme Lemasson, DG de la CAPL, ont inauguré l'usine Perles d'Anjou, jeudi 19 septembre, à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire).

L’usine de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire) de la Coopérative agricole du Pays de Loire est dédiée au quinoa et plus largement aux graines alimentaires sans gluten. Elle pourra travailler jusqu’à 25 000 tonnes par an.

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L’inauguration, jeudi 19 septembre, de Perles d’Anjou, à Longué-Jumelles (Maine-et-Loire), marque un tournant pour la CAPL. Avec cet outil industriel, « la Coopérative agricole du Pays de Loire peut aborder le monde de l’agroalimentaire et répondre à ses exigences de qualité forte », a souligné Christian Blet, son président.

Deux lignes de triage

En projet depuis 2019, Perles d’Anjou représente un investissement de 16,3 M€. « 54 % de ce montant a été porté par la CAPL, qui a notamment créé une société coopérative d’intérêt collectif (Scic), et 46 % par la société d’économie mixte Alter Eco », a rappelé le nouveau directeur général de la CAPL, Jérôme Lemasson. Le site a vocation à travailler des graines sans gluten, depuis leur réception jusqu’à leur conditionnement en big bag.

Fin juin, une première ligne de triage a été mise en route. Flambant neuve, elle va jusqu’à intégrer une décortiqueuse, une polisseuse et une polisheuse. Une deuxième ligne sera installée d’ici mai 2025. « Il s’agit de celle qui est aujourd’hui sur notre site historique de Brissac-Quincé. »

Prestataire de services

De fait, avec Perles d’Anjou, la CAPL conforte sa position dans le secteur des graines alimentaires protéinées. Actuellement, la coopérative produit neuf espèces (chia, lentille, lin, millet, œillette, pois chiche, quinoa, sarrasin et sorgho blanc) sur 8 000 ha, soit 10 000 à 12 000 tonnes annuelles.

Elle pourra désormais les travailler en totale autonomie, mais aussi, et c’est l’une de ses ambitions avec ce projet, intervenir en tant que prestataire de services. Poussée à son maximum, en 3 x 8, « l’usine peut travailler jusqu’à 25 000 tonnes par an », pointe Sébastien Beauvallet, responsable céréales. Ce qui effectivement ouvre des perspectives.

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